...de la (sa) vie
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… de 2022, comme c’est original !
De retour et sans promesses de publications “à venir” car je n’arrive pas à les tenir (ça c’est dit) !!! Le dernier partage de plume remonte à la veille de mon anniversaire. Depuis ? J’ai pris en âge donc, les fêtes de fin d’année ont été, la nouvelle année a pointé le bout du nez, et puis la vie, surtout, a repris dans tous les sens du terme. Et donc ? Depuis presque deux ans, je partage mes états d’âme, témoigne au grand jour de ce qu’est la dépression. La dépression réactionnelle. Pas la dépression chronique, pas la dépression mélancolique, la dépression réactionnelle. Celle qui débarque du jour au lendemain,…
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… de la vielle qui ne veut pas mourir, elle veut apprendre
Née un 25 septembre en 1895, Assunta ne cessera de répéter, jusqu’au 09 juillet 1987, “La vieille ne veut pas mourir, elle veut apprendre”. Assunta, italienne, veuve dans les années 80. Assunta, mon arrière-arrière grand-mère, la grand-mère de mon père. Une femme, une italienne, une force tranquille. Elle n’en finira jamais de répéter cette phrase qu’elle tenait de je ne sais où, j’avoue. Ce dicton a marqué mon enfance, a été un moteur durant mes années d’étude, et même à l’aube de la trentaine, période à laquelle je passais mon concours de professeur des écoles, flanquée de quatre enfants en bas-âge, et étant une mère célibataire avec enfants donc. Quatre…
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… d’automne, de vie, d’espérance et de psy
Trois mois sans plume publique, sans témoignage personnel, sans article dit culturel, trois mois de silence donc. Mais le silence n’est-il pas en soi une action ? Une forme de témoignage ? Trois mois, un trimestre, 90 jours environ soit 2 160 heures. Un temps écoulé empli de joies, de vie, de rires, de détente, de renouveau, de naissance, de lectures, d’écoutes musicales, de rencontres, etc… comme tout à chacun dirons-nous. Et pourtant !!! L’automne a pointé son nez, laissant derrière l’été : la Corse, l’ami d’enfance, les vacances, l’ado, la détente, les soirées conviviales, les plages entre amies, le soleil, la chaleur, l’insouciance propre à l’été. Un été joyeux…
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… de l’été, d’existence, de résurrection
L’été est là, bien présent. Chaleur, lourdeur de l’air, les plages sont parées de serviettes et matelas plus ou moins confortables, les jambes et les bras se dénudent, les vacances s’installent. L’été, cette saison que j’affectionne particulièrement, comme un vent de liberté, comme un vent d’insouciance. Telle était ma définition de l’été jusqu’alors. C’était sans compter sur ce virus répondant au nom de Covid, à cette obligation vaccinale aux fins utiles de pouvoir, après plus d’un an, retrouver un semblant de vie “normale”. Sauf que la normalité est à redéfinir. Il y a un avant, et un après. Nous sommes en plein dedans. Chacun y va de son commentaire, de…
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… de l’été qui pointe son nez
Voilà l’été, voilà l’été, j’aperçois le soleil, comme le chantent si bien les Negresses Vertes depuis 1988. L’été, cette saison que j’affectionne particulièrement et ce malgré les désagréments de la chaleur, des vêtements qui collent, des courants d’air qui ne sont pas, du manque d’air, etc… L’été c’est un nouveau cycle de vie, un temps de préparation à l’automne aussi, des journées plus longues, le soleil, la lumière, une période faste, une période qui s’annonce riche en festivals, en rencontres, en découvertes, en lectures aussi. L’été 2020 fut l’été de l’ultime hospitalisation : trop de trop, trop de rien, trop de plus d’envie, trop de combats. Besoin de repos, besoin…
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… de sa Diam’s
Mathilde, Deux ans d’absence, deux années sans toi, sans nous. J’ai eu mal, très mal. Très en colère après toi, après moi, après la terre entière mais surtout après Elle. Nous l’appellerons Elle. Elle qui n’avait pas compris combien tu l’aimais elle qui se jouait de toi, elle qui a profité de toi. Elle que tu aimais trop, mais mal aussi. Elle qui s’est refusée de, à, t’aimer parce qu’être homosexuelle ben c’est pas simple. Elle qui t’a rendu la vie difficile, si difficile qu’Elle a été l’élément déclencheur de cette absence qui perdure depuis deux ans, et ce n’est pas fini Je sais combien était ta souffrance. Mais p’tite…
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… du printemps, de vie, de retour(s)…
Un an, même plus. Soit quelques 400 jours de plume confinée. Plume non publique. Plume intime cependant. On n’arrête pas, jamais, d’écrire. Sortir du confinement la plume. Une plume légèrement autre. Ne plus donner à lire. Désinfecter au gel la plume, ne pas l’aseptiser non plus. La sortir de son cocoon, la partager, l’exposer. La décision ne fut pas simple. Quand ? Pourquoi ? Pour quoi ? Pour qui ? Dans quelles intentions ? Décision fut prise : le 16 mai sera jour de retour. Le nombre 16, quatrième puissance de 2, donc un carré parfait ; la somme des quatre premiers nombres impairs. La base du système hexadécimal. Le…
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… d’avril 2019 vs avril 2020
Avril 2019, quatre mois de liberté. Je ne suis plus hospitalisée. Je signe aussi la vente de cet appartement acheté à deux. Une symbolique forte. Le revoir pour la signature. Apposer la signature. Un pas en avant. Sourire avec sincérité. Avril 2020, 16 mois de liberté. Je n’ai plus été hospitalisée. Le divorce n’est toujours pas prononcé. Une dizaine de pas en avant ceci étant. Sourire à la vie. Chaque jour. Esprit désencombré. Heureuse, je suis. Avril 2019, clinique de jour. Traitement identique. Les amis m’entourent. Des heures avec Mathilde. Sorties tous les week-end. Préparation du week-end entre amis à Berlin. Quelques concerts aussi. Je ne lis plus, je n’y…
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… de ce dimanche soir dans tous ses états (lettre à Mathilde)
Dimanche 10 mai 2020. Fin du confinement : 23h59. Ciel gris. Atmosphère pluvieuse. Un dimanche soir. C’est peut-être un détail pour vous. Mais pour moi ça veut dire beaucoup. Mon amie, Ma DuponD, Ma Diam’s, Dimanche soir nous sommes. Dimanche 10 mai. Cela ne te dit rien ? Outre cette chanson de Grand Corps Malade que nous aimions écouter toutes deux, les yeux plus ou moins humides. 10 Mai. Cette date ne te dit rien non plus ? C’était un vendredi, en 2019. Tu as pris ta plume, alignés des mots sur une feuille blanche, tu as posé le tout sur mon frigo. Je n’ai rien vu sur le moment.…
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… des masques au masque
La nouvelle est tombée : on se déconfine lundi. Lundi 11 mai. Les conditions varient d’un territoire à l’autre, d’une ville à l’autre, mais nous allons pouvoir sortir plus “librement”. C’est ce que l’on veut nous faire croire. Bref, le truc valable pour tout le monde : le masque. Masque : nom masculin : 1) faux visage de carton peint, de tissu, etc., dont on se couvre la figure pour se déguiser ou dissimuler son identité ; 2) objet dont on se couvre le visage ou une partie du visage pour se protéger ; 3) morceau de velours, de satin, dont les dames se couvraient le visage pour protéger leur…